Il y a ceux qui reprennent et ceux qui sont toujours en salle d’attente. Tous les clubs sportifs ne sont pas logés à même enseigne en ce début de déconfinement. Le respect d’une certaine distance entre sportifs est un obstacle pour certaines disciplines.
En effet, en natation synchronisée, à l’instar d’autres activités comme les sports de combat, le contact fait partie intégrante de la pratique.
Ce n’est pas pour autant que les nageuses n’ont pas eu un suivi régulier depuis chez elles pendant le confinement puisque leur coach organisait des entrainements physiques à distance via WhatsApp, Snapchat ou encore Messenger. De nombreuses vidéos ont aussi été adressées aux nageuses laurentines afin de les guider dans le maintien de leur condition physique.
La crise n’a pas été sans conséquence pour l’association puisque le gala de fin d’année, comme pour beaucoup de club, a été annulé. « La mairie nous a bien aidés à passer ce cap » confie la trésorière du club Tiphaine Rigo.
Après avoir envisagé des entrainements en mer, le club se projette désormais à nouveau dans la piscine tournesol de la ville qui a rouvert pour les stages programmés au mois de juillet.
Pour repartir du bon pied la saison prochaine, le club investit dans de nouveaux équipements comme des écouteurs sous l’eau. Et a déjà prévu un programme de reprise bien rempli. « Nous ferons un maximum de compétitions pour que les nageuses récupèrent ce qu’elles ont pu perdre », anticipe la responsable associative.