Quel est l’état de santé de l’athlétisme sur le plan national à la sortie de cette crise ?
La période a été compliquée pour tout le monde et aucun sport n’a été épargné. Cela a donc été difficile pour l’athlétisme aussi. Néanmoins, nous avons pu bénéficier de certaines libertés de pratiquer des activités en plein air, quand cela a été possible, notamment avec les mineurs. Les sportifs de haut niveau ont également pu continuer à s’entraîner. Mais les compétitions ont été complètement arrêtées et cela a été difficile à vivre. Cependant, aujourd’hui, on peut s’apercevoir que les gens reviennent, à l’occasion de l’autorisation de la pratique du sport.
Quelles ont été les conséquences sur le nombre de licenciés ?
Nous avons connu une baisse sur le plan national. Certains athlètes n’ont pas repris leur licence. Mais des signaux positifs, nous permettent de reprendre espoir. En effet, à ce jour, la baisse n’est plus que de 15 % par rapport à la période qui a précédé cette crise. Cela reste encore beaucoup. Cependant les coureurs reviennent petit à petit et les projets que nous visons pour la rentrée devraient également donner envie aux gens de revenir à la pratique.
Pendant cette période de crise, nombreux sont ceux qui ont découvert les joies du footing. Cela vous a-t-il été bénéfique ?
Il est vrai que selon une étude récente, 1,2 million de personnes se sont mises à la pratique du running. Je serai heureuse de vous dire que tous ces gens-là ont signé une licence d’athlétisme (rires). Malheureusement, ce n’est pas le cas. En revanche, nous souhaitons aller de plus en plus à leur rencontre pour leur proposer des choses qui seraient susceptibles de leur plaire dans nos clubs.
Comment appréhendez-vous les Jeux Olympiques de Tokyo ?
La crise rend obligatoirement ces Jeux très particuliers. Tout est mis en œuvre pour qu’ils aient lieu, notamment à travers des protocoles sanitaires très stricts. En athlétisme, par exemple, on avait l’habitude d’autoriser certains accompagnateurs à se rendre sur le lieu de la compétition, comme un coach mental par exemple. Là, ce sera interdit ! La délégation sera réduite au strict minimum. Cependant, les performances sportives resteront et c’est bien là l’enjeu principal.