Exceptionnelle. C’est une journée (le 21 septembre 2019) à marquer d’une croix sur le calendrier.
Pour le Stade Laurentin Athlétisme, d’abord, qui a réussi son pari de rebooster sa traditionnelle course avec plus de 1 000 participants.
Pour Audrey et Seb, aussi, qui se sont dit « oui » ce jour-là et ont fêté ça baskets aux pieds. Et, il faut bien le dire, une robe de mariée sur la ligne de départ, ça a mis une sacrée ambiance.
Sourires, décontraction et musique. Même le temps était du côté des organisateurs. Le ciel, chargé de nuages, a attendu la fin du 10 kilomètres avant de cracher son trop plein sur le bord de mer laurentin.
Nous, on s’est glissé au cœur du peloton au milieu d’une poignée de pompiers venus là pour partager un moment de pur plaisir. Très vite, les maillots des coureurs trahissent la forte mobilisation des différentes sections de la Fédération du Stade Laurentin. A la volée, dans l’environnement de notre parcours, des T. Shirt siglés Ski club, du Stade Laurentin Karaté ainsi qu’une délégation de 15 judokas du Stade Laurentin Judo amenée par leur coach Manu.
Pour compléter le tableau sportif, le monde du travail est aussi de la partie. Institut Tzanck, Amadeus, Palais des mets… D’autres coureurs affichent sur leur dos leur participation au Challenge inter-entreprises, course au cœur de la course. Un peu plus tôt, les jeunes catégories s’étaient élancées sur le beau parcours concocté par l’organisation.
C’est parti. Premières foulées aux portes de Cap 3000, on file entre les échoppes de la zone commerciale. Mais, c’est pas le moment de faire les boutiques. Devant, ça envoie du lourd. Vu le rythme, on est sûrs que les fonceurs nous mettront un tour dans la vue ! Nous voilà sur la route du bord de mer, chaussée sud. Libérée des voitures, pour nous. Quel luxe ! On l’emprunte à contresens et, faut bien le dire, on n'a pas de risque de se faire flasher...
Là, le long des palmiers, deux groupes de musique nous incitent à mettre du rythme dans notre foulée. Pas facile, on est déjà à fond. Mais, à voir les instruments à vent du premier orchestre, on se rassure en se disant qu’on est là, on n’est pas des trompettes, quoi ! Un peu plus loin, ce sont les percussions qui nous accompagnent. On essaie de caler notre foulée dans le tempo. Doucement les gars !
Au second tour, on se réjouira d’entendre les notes des « Copains d’abord » de Brassens, bien dans l’idée de notre virée sportive.
On redescend sur le port de Saint-Laurent. Les bars et restos nous font de l’œil. Résiste ! L’ambiance musicale est là plus jeune. Deux podiums avec des DJ. Et un « Sapés comme jamais » qui retentit… C’est sûr que pour un samedi soir sur le port de Saint-Laurent, je suis vraiment « sapé comme jamais »...
Ensuite, on emprunte la jetée. Le vent dans le dos nous donne des ailes alors que les bateaux sur la droite nous disent qu’on pourrait prendre le large… Un coureur, un certain Jacques, en profite lui pour négocier l’apéro d’après course avec un propriétaire de yacht. Je ne saurai dire si ça a marché… Au bout de la digue, demi-tour. Les vents se font contraire. On s’accroche. On croise le maire de la ville, dossard rouge affublé du numéro 1. Il ira au bout des deux tours, pas de scrutin, mais de course. Tout le long du parcours, des gentils organisateurs nous envoient un encouragement, un sourire, nous tape dans la main... Sympa !
Du côté des Flots bleus, une statue d’Elvis nous rappelle qu’il est vraiment immortel. La musique résonne encore sur les enceintes placées ici et là.
Deux boucles de 5 kilomètres. Nous aussi, on a réussi notre pari. Ravis d’avoir participé à cette 21e édition qui avait des allures de première. Longue vie aux Boucles laurentines, nouvelle formule.