Publié le 18/03/24 par Nicolas DUBOSCQ

Monique Struyven : « Ah non, pas du tout ! »

La rédaction est allée à la rencontre d'un binôme bien connu au Stade Laurentin Athlétisme : Monique Struyven et Chantal GUEN. Deux femmes de caractères qui ont bien voulu faire une relecture avec nous de leurs expériences en tant que bénévoles.

Bonjour Monique ! Pouvez-vous m'indiquer depuis combien de temps, vous êtes licenciée au Stade Laurentin Athlétisme ? 

Au Stade Laurentin ? Je n’arrive pas à retrouver la date précise, mais c’est aux alentours de l'an 2000.

Comment en êtes-vous venues à pratiquer l'athlétisme ? 

Mon mari et mon garçon couraient. Et un jour, on nous a proposé de participer au « challenge famille » au Cross Nice Matin. Alors, on m’a dit, allez, entraîne-toi ! Et je me suis entraînée. Et puis pendant six années de suite, on l'a gagné. Et on nous a dit  « maintenant, vous arrêtez de courir pour le challenge famille parce que c'est toujours les mêmes qui gagnent »… on nous a élimés ! Ce n’est pas sportif, mais bref, passons. 

Après, William (son fils, ndlr) est venu au club de Saint-Laurent et j'ai suivi. Mon mari a également suivi. À cette époque, le trésorier s'en allait, on m'a proposé de prendre la place. Et j’ai donc accepté tout simplement ! 

Donc, vous êtes trésorière. En quoi consiste cette fonction au sein du club ? 

Mon rôle consiste à faire d'abord les comptes. C'est-à-dire enregistrer les dépenses, tout ce qui rentre aussi. Après, à faire des tableaux comptables. Et puis, aller aux compétitions, voir les enfants courir, bien sûr, et les adultes aussi quelques fois. Mais, c'est normal, ça. Il y avait William qui courait, et mon mari court encore. Alors, je participe encore aux compétitions, ce qui est un plaisir. Bon, avant, je n'aimais pas courir, je le dis. Et le jour où je n'ai pas pu reprendre la compétition, ça m'a manqué ! (rires) 

Qu'est-ce que vous retirez de ces deux décennies au sein du club ? 

Disons que c'est convivial. On sort, on se voit, on discute. Avant, on faisait un peu des petits repas entre nous. Ce n'est plus pareil… Même dans les compétitions, ce n'est plus pareil. Avant, on était tous ensemble ! Entre coureurs, on discutait, on pique-niquait… Désormais, on va courir, on se parle un peu et hop, on s'en va !

Est-ce que vous regrettez d'être bénévole ? 

Ah non, pas du tout ! Mais il y a des jours où je dis...« Là, untel, il me fait suer parce qu'il ne règle pas sa cotisation en temps, en heure » Après, il y en a qui disent « qu'il faut le payer en plusieurs fois. » Alors, on doit échelonner. On doit calculer. Je rouspète un peu, mais on le fait volontiers.

Et êtes-vous prête pour les deux prochaines décennies ? 

Là, je ne sais pas ! Encore une paire d'années, peut-être. Mais deux décennies, j'ai des doutes. (rires) J'ai beaucoup de doutes. Avec l'âge que j'ai, je vais être gâteuse, vous savez (rires). Et mon mari sera encore plus gâteux que moi (rires). Deux décennies, je ne crois pas. Je serai là-bas entre quatre planches. Mais une petite paire d'années, si je peux, je le fais volontiers. 

Et votre regard sur le Président actuel ? 

Ce que je pense du Président, il est jeune. Il pourrait être mon fils. (rires) Aller, on va dire qu’il est bien. Ça va, on le garde ! (rires)