Ils connaissent la musique. Travailler, se perfectionner... Chaque mouvement compte. La gym rythmique, c'est un sport de précision. Tout doit être réglé comme du papier à musique. Laure Valdor, présidente du club laurentin, évoque la rigueur de cette discipline : « On a eu de bons résultats ». Un avis que partage, l’entraineure Frédérique Taulane : « On est dans une bonne dynamique ». 

Pour conforter cet élan, l’entraîneur Frédérique Taulane avait, depuis quelques mois, en tête la venue d’un coach mental. Une première approche avec les gymnastes a donc pu avoir lieu : « Yohann Berteotti intègre le groupe. Pour leur première rencontre, il a axé le travail sur la notion de conscience de soi, de concentration et de lien entre cerveau et corps ». La majorité des filles tendent l’oreille, n'en perdent pas une miette : « Même chez les petites il y a eu un effet. Elles pensent à mettre en place le protocole sur la confiance. Elles peuvent se dire “Je sais le faire“ ». Le passage de 1 minute 30 est stressant, la chute peut entraîner une dégringolade au classement. En préparation, Evgeniya Kabdusova épaule Frédérique dans la préparation des performances. Les quotas pour le championnat de France sont des plus restrictifs. Mais les gymnastes Laurentines sont prêtes à se surpasser.

Chaque mois, une nouvelle compétition apparaît. En écho, les tournois en équipe débutent en février. Les entraînements en individuel se superposent avec ceux en équipe. Le rythme est exigeant, une erreur et c’est la fausse note. Mais le Club laurentin de gymnastique rythmique est préparé à cette exigence. En attendant de gravir les marches du podium, la route est encore longue. Mais, pas de panique, les gymnastes sont dans les temps.