[…] Moi, je suis très heureux et très fier du résultat que vous avez, vous, aujourd'hui, ramené à Saint-Laurent. Avec mon adjoint aux sports, Gilles Allari, nous avons la chance d'avoir de beaux clubs sur la commune. Et ces clubs, aujourd'hui, vous nous amenez à un rayonnement, qu'il soit départemental, régional, national ou international et surtout, j'allais dire, cette vision aussi du sport. Parce que le sport, quand on le voit à cette jeunesse, ce sont des valeurs aussi.

C'est une compétition, c'est dur ! Çela demande aussi du temps. Çela demande parfois des sacrifices. Une abnégation aussi aux parents, parce que vous les suivez. Et puis, il n'y aurait pas de résultat s’il n'y avait pas de parents derrière avec les professeurs et les éducateurs. Je vous remercie vraiment pour tout ce que vous faites. 

On avait eu la chance de vous mettre à l'honneur en mairie, sur la terrasse du bureau. Je crois que ça a été un moment fort aussi pour nous, pour ceux qui étaient là. Et donc, naturellement, ce titre de Champion de France, c'est un titre qui rayonne et qui vous honore. 

Maintenant, l'après, c'est le vrai sujet ! C’est la difficulté de se maintenir au niveau, puisque après, ça demande une autre organisation à tous les niveaux : salle, temps, finances. On en est bien conscient avec Gilles Allari, on est en train de voir. Parce qu'on a beaucoup de clubs aujourd'hui, qui ont des niveaux nationaux, qui sont à la frontière parfois de l'international. Et que nous, malheureusement, on n'arrive plus à suivre ! 

Pourquoi ? Parce que les infrastructures sont vieillissantes. C'est vrai, je vous parle librement. Quand je vois que je voulais refaire le gymnase de Deboulle, où ont eu lieu les voeux. C'est impossible parce qu'on est en zone rouge et on ne peut rien faire. Puisque c'est dans le cadre du plan de prévention des risques d'inondation. Tu ne peux pas le reprendre, le refaire, puisqu'on a une vision du nouveau gymnase. 

Quand je vois les gymnases que nous avons, qui sont occupés […] Je rappelle quand même qu'on a presque 10 000 licenciés sur la commune de Saint-Laurent du Var, plus de 30 clubs avec tous des résultats, et nous avons des créneaux pris de partout. 

On a essayé de trouver des solutions, un gymnase comme d'autres communes le font. Et en fait, c'était juste un abri. Je sais que là, il nous manque des équipements, et il va falloir qu'on travaille sur les équipements. Les équipements, c'est un coût, 4, 5, 6 millions pour la commune.

C'est votre argent. Nous, on gère votre argent, et on fait attention de ce qu'on fait avec l'argent. Donc les niveaux nationaux, à un moment donné, quand on est à l'élite, ça peut créer quelques petits bouchons, quelques petits problèmes. 

Si on n'a pas des partenaires à côté financiers […] on n'y arriverait pas. On travaillera ensemble pour chercher des partenaires. Pour Intermarché, on va voir Christophe, on lui demandera. Je pense qu'il sera ouvert à l'esprit du partenariat. Il y en aura d'autres qu'on pourra solliciter. Je pense qu'on a de belles entreprises. Je m'adresse à mon adjointe, Marie-Paule Galéa, qui est en charge de la partie économie. Peut-être qu'il faudra travailler un peu plus sur ce partenariat avec les associations laurentines dans le cadre de nos rapports avec le monde économique. Ça sera peut-être l'occasion, mercredi aux voeux, quand on aura le monde économique, de soulever le sujet des partenariats et des partenaires que nous avons besoin avec le cadre du sport. On va essayer de travailler ensemble. 

Les créneaux, alors là, […] je sais que ça va être compliqué déjà. C'est comme la piscine, tout le monde veut la piscine. C'est compliqué ! […]Moi, je le dis parce que nous, on est pour le sport. Vous voyez, on fait tout pour la ville, la jeunesse, le sport. Mais on va être limités, je pense dans le temps sur les infrastructures et sur tout cet aspect.

Donc là, on profite de notre titre de champion de France. On est fiers ! On verra tout ça comment on l'organise. On se verra en réunion. […] On va un peu mettre tout sur la table. Comment tout ça peut s'organiser. Si on se serre un peu les coudes, on essaiera de jongler. Et on verra comment on peut le faire. Parce que vous, il vous faut après les surfaces et autres. 

On va profiter de cet instant un peu magique. Parce que c'est un titre ! Ce n'est pas tous les jours qu'on a la chance d'être champion de France. On veut être fiers et honorés. C'est la raison aussi de cette présence. Parce que c'est la Municipalité qui est là. 

Et à travers vous, on rayonne ! Donc merci, merci mille fois. Aux parents, je vous remercie mille fois d'accompagner les enfants. Parce que c'est important aussi d'être là et d'être présent et d'être avec eux.

Et les enfants et les adolescents, que vous êtes aussi, merci. C'est grâce à vous qu'on va connaître Saint-Laurent du Var ailleurs. […] Et pour ça, vous devez en être fiers. Moi, je suis très heureux ! 

On se verra pour parler tranquillement de toutes les modalités avec nos partenaires et voir comment on peut faire. […]

Mais c'est vrai que là, on a des vrais sujets. Pour tous les clubs de sport à Saint-Laurent du Var et pour l'avenir de notre jeunesse, il va falloir qu'on réfléchisse comment tout cela peut arriver.

C'est un vrai sujet de fond. Et j'invite les parents ! Si vous avez des réseaux, des connaissances, des partenaires, n'hésitez pas à venir nous contacter. Parce que, plus on est à réfléchir sur quelque chose, mieux, on s'y trouve. 

Si vous avez des exemples de gymnases aussi à l'extérieur, dans d'autres communes qui ont été construits récemment. N'hésitez pas à venir nous porter des idées. Parce qu'à un moment donné, il faudra qu'on y réfléchisse. 

Mon adjoint, je lui ai demandé de réfléchir, avec son équipe des services de sport, sur ça. Et c'est vrai, ça sera le projet ou un futur projet important, je pense, de la commune de Saint-Laurent du Var. Mais ça ne va se réaliser pas comme ça. Il faudra un peu de temps et des moyens financiers.