Le contexte :

« Le président de la république a souhaité vraiment que nous tirions parti de l’élan des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 pour arriver à inscrire plus que jamais le sport et ses bienfaits au cœur de la société. Et qu’on ait aussi une capacité à lutter avec le bon niveau d’urgence la sédentarité qui est, aujourd’hui, une véritable bombe à retardement sanitaire.

Dans ce cadre-là, nous avons davantage besoin de lutter contre la sédentarité. Vous savez, qu’aujourd’hui, en moyenne, on passe quand on travaille 12 heures assis par jour avec une prégnance des écrans dans la vie de notre jeunesse qui est absolument préoccupante. Un sur deux dit qu’il passe plus de 6 heures sur les écrans. 

Cette sédentarité, cette inactivité physique a un impact terrible sur notre santé. Elle accroit la mortalité de 20% à 30%. L’OMS, aujourd’hui, évalue que nous avons déjà 9% des décès liés à l’inactivité physique et sportive. La sédentarité : 4ᵉ cause de mortalité.»

Les objectifs :

« Le but avec cette grande cause qui va être un peu le bras armé sociétal des jeux. On va essayer de pousser un marqueur autour des 30 minutes d’activité physique quotidienne en incitant les françaises et les français à pratiquer ces 30 minutes le plus souvent possible. Nous avons aujourd’hui les « 5 fruits et légumes ». Eh bien, on veut transposer ça dans le domaine du « bouger ». On a fait le « manger / bouger » ! « Manger », je pense que les français maintenant ont identifié ces cinq fruits et légumes. Dans le « bouger », on veut qu’il y ait cette aspiration à inscrire ces 30 minutes d’activité physique dans son quotidien. »

Les propositions :

« On va proposer tout au long de cette année 2024 une série de rendez-vous. D’abord pour inscrire le sport plus que jamais dans l’utilité publique, notamment pour notre jeunesse. On va emmener des athlètes, 150 athlètes, aider les professeurs des écoles à faire avec les enfants les 30 minutes au primaire. Mais, on va aussi avoir des moments fédérateurs pour mettre le sport à l’honneur. 

Je vais citer un exemple. On va faire par exemple avec l’Académie française une grande dictée du sport, un peu comme à l’époque de la dictée de Bernard Pivot, qui va nous permettre de mettre le sport au cœur de notre culture dans un pays trop cartésien. Pierre de Coubertin dit qu’il faut « réconcilier deux anciens divorcés que sont le corps et l’esprit ». C’est mettre à l’honneur avec nos artistes la culture [du sport, ndlr].

Ca va être aussi, par exemple, travailler avec Stéphane Bern sur la restauration du patrimoine sportif. On veut fédérer toutes les forces vives de la société autour de ce message de la promotion du sport.

Et puis, il y aura un volet qui, lui, est extrêmement actif avec un challenge inter-étudiants en mai à Vichy qui va opposer des facs, qui va opposer des grandes écoles. On aura un challenge inter-entreprises qui va être animé avec le Medef [pour, ndlr] l’ensemble des grandes entreprises, des PME. On aura une grande Odyssée du sport. On aura une grande tournée à vélo pour nos collégiens. On aura des journées pour une France en forme dans toutes les régions où il y aura à la fois des conférences le matin sur les bienfaits de l’activité physique sur la santé, le bien-être, l’estime de soi, la confiance qui sont des éléments très importants, des moteurs. Mais aussi, toute une série d’activités physiques et sportives qui seront promues sur les territoires. »

Retrouvez l’intégralité de l’interview : https://rmc.bfmtv.com/replay-emissions/apolline-matin/le-sport-promu-grande-cause-nationale-de-2024_VN-202311210320.html

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