Zaki Bouzdou en fait partie ! Ce dernier a intégré cette saison les rangs de l’OGCNice en U14 pour la plus grande satisfaction du « staff » laurentin. Aliou Sow, son ancien entraineur, nous présente cette « pépite » du Stade Laurentin Football…
Bonjour Aliou ! Peux-tu nous présenter Zaki ?
Zaki, c'est un joueur qui a aussi débuté chez nous ! Il est arrivé tôt, en U8 si je ne dis pas de bêtises. Zaki c'est un joueur très très intelligent, à croire qu'on a que des joueurs intelligents ! (rires) Mais lui, c’est parce qu'il a notamment un an d'avance au niveau scolaire par rapport aux autres. De ce fait, il a toujours eu une maturité précoce vis-à-vis de l'ensemble du groupe. Zaki c'est un leader, c'est un meneur !
C'est un joueur atypique parce qu'il a démarré le foot en U8 à Saint-Laurent, et en parallèle, il faisait du basket. C'est un jeune qui pratiquait deux sports différents. Et il performait dans les deux disciplines !
Qu’entends-tu par « il performait dans les deux disciplines » ?
Ça veut dire qu'il avait un très bon niveau au basket. Il était quand même au Sharks d'Antibes, ce n'est pas n'importe quel club ! Pour être honnête, je pense qu’il aurait pu avoir sa chance au basket car il était bien accompagné à Antibes. Et en parallèle, il était au Stade Laurentin avec nous, avec qui ça fonctionnait bien, parce qu'on a une très belle génération 2010.
Au fur et à mesure des années, il a fallu faire un choix. Car pour pouvoir performer dans une des disciplines, il faut s’y consacrer à 100%. Et, il a fait le choix de se consacrer à 100% au football. Je pense qu'il l'a bien choisi aussi !
Et qu'est-ce qui l'a convaincu ou qui l'a convaincu ?
Qu'est-ce qui l'a convaincu ? Le groupe et ce qu'il vivait avec lui à ce moment-là. Parce que c'est vrai qu'on a vécu énormément de choses avec ce groupe. Nous avons fait beaucoup de tournois dans toute la France. Nous avons été également à l’étranger. On a beaucoup voyagé. C'est vrai que cette génération fut un peu privilégiée, on va dire. De mon côté, je ne voulais pas lui mettre de pression sur le choix. Nous avons attendu qu’il se sente prêt et que ce soit le bon timing pour qu’il fasse son choix. Parce que forcément, enchaîner parfois un match de foot et un match de basket dans le week-end, c’était un peu compliqué. Et notamment par rapport aux entraînements car nous avons commencé à augmenter l'intensité et le nombre de séances d'entraînement. Et c’était pareil au niveau des Sharks. Cela donc difficile… Mais voilà, son cœur a balancé pour le football. Et c’est tant mieux aussi pour nous.
Quel type de joueur est Zaki ?
Comment je le qualifierai« footballistiquement » parlant ? Eh bien, c’est un meneur de jeu comme au basket. Aux Sharks, il était meneur. Avec nous, il jouait numéro 10. Ce sont des postes qui font jouer les autres. Il a également des qualités athlétiques intéressantes et est très à l’aise techniquement. Comme je l’ai dit, son intelligence de jeu fait la différence. C’est pourquoi nous avons choisi de le former à ce poste au milieu de terrain.
Au départ, il était difficile de lui enlever ses réflexes de basket sur le terrain : sa nonchalance, ses changements de rythme… Pour ce faire, il a travaillé dur, car c’est un vrai « bosseur ». Les enfants que j’ai actuellement sont aussi très assidus et travailleurs. Ce sont des enfants qui ne trichent jamais et qui vont faire toujours plus ! Les professionnels parlent de travail et d’exigence… Et c’est une réalité !
Aujourd’hui, il s’épanouit malgré quelques blessures. En termes d’intensité, il existe une différence entre l’OGC Nice et nous. Nous n’avons pas le même nombre de séances d’entraînement. Entre trois et cinq séances par semaine, la différence est significative. Et c’est sans compter les matchs du week-end.
Cependant, c’est un jeune qui ne baisse pas les bras et qui possède une excellente mentalité. Actuellement, il évolue à l’OGC Nice et il continue de m’appeler « coach ». Cela témoigne d’un grand respect et d’un attachement. Lorsque nous jouons et qu’ils ne sont pas sur le terrain, ils viennent nous soutenir. Que ce soit Mathéo, Johan ou Zaki, ils assistent à nos matchs ! Aujourd’hui, je suis fier qu’ils portent les couleurs de l’OGC Nice. Mais, dans leur cœur, ils sont aussi laurentins. Cela fait partie de notre formation et de ce que nous attendons de nos jeunes joueurs.