Bonjour Lionel, pourrais-tu te présenter et présenter un petit peu ton parcours ?
Donc, je suis Lionel Scotto. Mon parcours ? Après mes études de lycée, j'ai fait une licence de gestion de production ce qui n'a rien à voir avec l'administratif. Mais j'avais déjà un petit pied avec la commune entre guillemets, car j'ai été saisonnier pendant 3 ans en même temps que je faisais mes études.
A cette époque, j’ai postulé pour différents postes en Mairie. Le premier, c'était à la Commande Publique. Le second, c'était aux Archives. Et le troisième, c'était à l'État Civil où j'ai été recruté en 2007. Je me suis occupé de tout ce qui était funéraire (décès / cimetière, ndlr) jusqu'en 2011 puis j'ai été affecté au guichet de l'État Civil pour les cartes d'identité et les passeports
Ensuite, j'ai passé un concours d'adjoint administratif première classe. Ça s'appelait comme ça à l'époque, en 2014. J’ai donc eu mon concours de « rédacteur » et suite au départ de mon chef de service, on m’a recruté en tant que chef de service de l'État Civil.
En tout, j’ai fait 16 ans et demi ans dans ce service – de 2007 à 2023 - dont 9 en tant que chef de service.
Et comment en es-tu venu à maintenant travailler au Service des Sports ?
Il y a quelque temps, Lydie Casara, ma Directrice Adjointe de service, m'avait proposé le poste que j’occupe actuellement. Mais à cette époque, je n’avais pas encore fait tout mon parcours à l'État Civil. Je n’ai donc pas accepté ce poste à ce moment-là.
Dernièrement, mon prédécesseur, Clément Benedetti, s’est vu confier d’autres missions. Le poste s'est « rouvert » et là, j'ai postulé ! Je pense que j’ai été pris en partie pour mes compétences administratives. De plus, c'était une opportunité de changer complètement de domaine de compétences.
Qu'est-ce qui t'a séduit en fin de compte dans le poste et dans les missions qui étaient affectées à ce poste ?
En lisant la fiche de poste, ça concordait par rapport aux missions que je faisais déjà auparavant. C'était de l'administratif, de la gestion du budget, de la facturation, des commandes… Des choses comme ça que je pense maîtriser actuellement.
Par contre, je ne connaissais pas du tout le côté associatif. Et justement, c'était aussi par curiosité, afin de m'ouvrir un autre panel de compétences, que je me suis dirigé vers le domaine associatif. Du coup, j'ai postulé !
Alors même si tu n'es pas spécialiste du milieu associatif, quel regard portes-tu par rapport au paysage associatif laurentin ?
J'habite Saint-Laurent-du-Var depuis 40 ans. Mais c'est vrai que tout ce qui est monde associatif, je ne m’y suis pas trop penché. Et comme je n'ai pas d'enfant…
Parce que généralement, on découvre ce milieu quand on inscrit ses enfants dans les écoles de sport et ainsi de suite… Pour être honnête, je ne connais pas forcément ce milieu. Après j’avais plutôt une vision culturelle du domaine associatif et non pas sportif, pour être honnête.
Mais c'est vrai que les deux s’entrechoquent ! C'est quelque chose que je découvre à l'heure actuelle, avec les difficultés qu'il peut y avoir pour tout le monde.
C'est-à-dire, quelles difficultés ?
Les administrés ont des difficultés pour faire certaines démarches. Du coup, les associations ont également certaines difficultés pour répondre aux besoins des familles. Il s’agit souvent de la même problématique, à savoir l’argent. Elles connaissent également d'autres difficultés en lien avec les familles comme les familles qui peuvent être séparées, des familles qui ont des problèmes pour inscrire leur(s) enfant(s)…
De ce que j'ai pu en discuter avec M. Jean-Marie Henry, il y a des associations qui ont des projets par rapport au handicap. Mais elles rencontrent des difficultés avec des infrastructures, qui ne sont pas forcément habilitées, comme par exemple au niveau de l’accès PMR. C'est compliqué de tout mettre en place pour une association si elle voudrait se lancer dans l’accueil du public avec handicap.
Si je te dis « Stade Laurentin », qu'est-ce que cela évoque pour toi ?
« Stade Laurentin » ! Au départ, c'est vrai que quand tu n'es pas dedans… Tu as le Stade Laurentin Rugby, le Stade Laurentin Football, le Stade Laurentin Basket… Tu as l'impression que c'est une fédération ! Et c'est là que j'ai appris qu'il y avait vraiment un président de la Fédération du Stade Laurentin ! Ce dernier fait le lien entre toutes ces associations et le lien entre ces dernières et la Ville. Et ce lien-là, je l'ai découvert il y a que quelques mois !
Pourrais-tu définir ta fonction ?
A l'heure actuelle, je suis en train d'apprendre ce que faisait mon prédécesseur. Il y a beaucoup d'administratif, de relationnel, ou de recherches notamment pour les subventions afin d'aider les associations à trouver des moyens de financer certaines choses. Certes, ce sont des recherches qu'ils doivent faire de leur côté, mais moi, je peux les conseiller. Je n'ai pas encore tous les bons contacts, mais ça commence à venir !
Donc il y a cette partie-là « associative » : le lien entre les associations du Stade Laurentin, la ville. Il s’agit de faire remonter les difficultés, les besoins et autres demandes à mon chef de service et notre adjoint aux Sports, M. Allari. Je ne suis pas décisionnaire ! Mon travail est de faire remonter les informations. Et ce qui est faisable de faire, on sera capable de le faire.
Et j'ai toute la partie budgétaire qui s’ajoute à cela. C'est-à-dire que le chef de service a son budget, et moi, je dois faire les bons de commande, rapprocher les factures, relancer certains fournisseurs… C'est quelque chose que je faisais au niveau de l'État Civil. Cela représente pas mal de choses ! Certaines sont prévues, d’autres moins. J’ai l’exemple d’une tâche qui est un peu de l’ordre de l’imprévu. Il s’agit de la rédaction de bons de commande pour l’achat des tenues d'événements ou de travail à acheter quand il y a une nouvelle recrue, un nouvel encadrant ou même un stagiaire. Il faut quand même qu'il soit équipé correctement !
Et selon toi, quelles qualités sont nécessaires pour mener à bien ta mission ?
Ma mission ressemble un peu à ce que je faisais avec les administrés à l'État Civil même si c'est maintenant je suis plus en relation avec les associations. Je vais donc essayer de faire le lien, être à l'écoute… Je vais essayer d'aider si je peux avec mon petit réseau que je suis en train de tisser.
Je pense aussi avoir une certaine rigueur. Une qualité qui était obligatoire à l'État Civil. Un domaine où tout réglementé au niveau des droits, du Code civil, du Code électoral… Je pense avoir la rigueur nécessaire à ma fonction ainsi que tout ce qui va avec l'administratif.
Qu'est-ce que va être la petite touche Lionel ? Qu'est-ce que tu vas apporter en plus, ou d'une manière différente ?
Pour le service, je pense que je vais être une aide et notamment une aide administrative. Il y avait un certain besoin. Je vais également m’occuper des « Boucles Laurentines ». La dernière édition, c'est Lucas qui s'en est occupée. Je l'ai vue faire, j’ai écouté et Sébastien (Soucasse, ndlr) m'a dit « l'année prochaine, on va te rajouter, parce que plus on est fou, plus on rit ! » parce qu'on a toujours besoin de bras ou d'autres.
Heureux ?
Oui, j'avoue, au niveau de l'État Civil, j'avais fait un peu le tour, ça commençait à être difficile. C'est toujours pareil au niveau d'une collectivité, il y a des départs à la retraite, il y a des nouveaux venus….
Manager, ce n'était pas dans ma fibre ! Et au fil du temps, j'ai vu que ce n'était pas mon truc. Moi, j'étais plus à faire les missions. Chaque fois que j’allais voir les agents, je leur demandais « est-ce que tu as bien fait ceci ? Cela ? » J'avais presque tendance à faire moi les choses à la place des agents.
On me l’a plus ou moins reproché, et au bout d'un moment, je me suis dit « le management, il faut arrêter ». Et c'est là que Lydie m'a dit « je te repropose ce poste ». Et là, je l’ai accepté !