Les Laurentins comme l'ensemble des sportifs français commencent à percevoir le bout du tunnel. Confinés depuis le 17 mars, les athlètes pourront renouer avec leur pratique favorite dès le 11 mai, en respectant certaines conditions. Samedi, la ministre des Sports, Roxana Maracineanu, s’est exprimée à ce sujet en jetant les bases d’une reprise progressive des activités. « Le sport reprendra en France à partir du 11 mai, avec des règles de distanciation bien précises, a-t-elle expliqué. La pratique en club pourra se faire, avec des groupes de moins de dix personnes, en extérieur, sauf pour les sports collectif de contacts. Mais toutes les associations, y compris celles de sports collectifs et de judo, pourront proposer des activités, en respectant la distanciation. On travaille également sur la réouverture des équipements en fonction de l’évolution de la pandémie. »
" Un fonds de soutien pour faire face au déconfinement progressif "
La ministre a également évoqué les mesures économiques prises depuis le début de la crise pour soutenir le sport amateur : « Depuis le premier jour, le ministère des Sports accompagne les associations, les clubs et les fédérations et toutes les entreprises du secteur sportif. Elles ont pu bénéficier des mesures de droit commun, comme le chômage partiel, avec aussi la possibilité d’accéder au prêt garanti par l’Etat. Le sport, au même titre que la culture, va continuer à bénéficier d’un fonds de soutien pour faire face au déconfinement progressif, car il n’y aura pas d’événements avant au moins le mois d’août. »
Elle ajoute : « On a travaillé avec les collectivités et l’Agence nationale du sport pour que tout le monde maintienne ses subventions aux clubs amateurs. Ce sera aussi le levier pour faire repartir le monde associatif. Et ensuite, on veillera également à ce que les entreprises privées, les sponsors du sport continuent à s’investir. Parce que le sport est indispensable à la santé. Et la santé ca être la priorité du gouvernement, même au sortir de la crise. »
Cyclisme, VTT et course à pied
Roxana Maracineanu, la ministre des Sports, l’a indiqué : à partir du 11 mai, les cyclistes pourront remettre le cuissard et les joggers leurs baskets. Seules conditions :
respecter le périmètre de 100 kilomètres et une distance de dix mètres entre chaque coureur au sein d’un peloton limité à dix personnes.
Sports nautiques
La Fédération française a proposé au ministère des Sports un plan de déconfinement en trois phases : avant, pendant et après les vacances scolaires. À partir du 11 mai, elle
demande que les écoles de voile rouvrent pour assister les écoles mais aussi que l’eau soit rendue accessible aux athlètes de haut niveau et aux skippers de course au large pour qu’ils puissent s’entraîner. Dans un deuxième temps (à partir des vacances scolaires), le retour des entraînements individuels par les clubs et une navigation plus ouverte
aux individuels. Avant le retour des compétitions, peut-être, en septembre.
Pour l’accès à la plage, le président de la FFV, Nicolas Hénard explique : « On essaie de raisonner sur des couloirs d’accès pour les pratiquants (voile, planche à voile, kitesurfeurs…). Mais il faut que ce soit encadré par un club ou une association. On a questionné le secrétaire général à la Mer, avec l’appui de la ministre des Sports,
Roxana Maracineanu, pour préciser ce sujet-là. Ce sont des arbitrages qui, je l’espère, arriveront la semaine prochaine ».
Tennis
Le tennis va pouvoir reprendre le 11 mai mais seulement sur des courts extérieurs. La Fédération française de tennis publiera, le lundi 4 mai, un « protocole de sortie de confinement FFT-clubs qui sera très strict à suivre basé, notamment, sur le respect de la distanciation physique. Pour la partie compétitions, en revanche, rien ne devrait pouvoir
recommencer avant septembre.