Publié le 14/05/20 par Geoffrey Desvaux

Stade Laurentin : hauts les masques !

Quelque 10 000 masques ont été distribués aux sportifs par la Fédération du Stade Laurentin. Une belle initiative...

« On devait faire quelque chose pour les clubs. Les associations avaient besoin de nous ». Jean-Marie Henry, le président de la Fédération laurentine, épaulé par la municipalité, a agi. Profitant d'une commande du Conseil Régional, il a passé une commande groupée de 10 000 masques, à 68 centimes d'euro pièce, de type FFP1, trois plis. L’objectif était de fournir les 32 associations de la Fédération. « Le retour à la vie normale n'en sera que plus serein pour les 8 000 athlètes recensés au sein de notre fédration », poursuivait Jean-Marie Henry.

Aujourd'hui, jeudi 14 mai, les masques sont arrivés à destination, sur l'esplanade du Levant, à bord du bus du club de volley-ball. La cargaison si prisée ? Des sacs entiers remplis de masques chirurgicaux prêts à être déchargés. « Ils sont arrivés ce matin de Marseille en provenance de Chine ! Chaque président de club va pouvoir récupérer les précieux sésames pour leurs adhérents. Je souhaite également remercier M. Kleynhoff, qui nous a aidés bénévolement à les transporter jusqu’ici avec la société Transcan ».

« C'est une nouvelle preuve de la solidarité laurentine »

Enfin, les présidents arrivent aux abords de la salle Roger Ferriere. Tous se fécilitent de cette opération initiée par la Fédération laurentine. Le Maire, Jospeh Ségura, qui a effectué le déplacement pour l'occasion, affiche un énorme sourire derrière son masque : « C'est une nouvelle preuve de la solidarité laurentine, si importante lors du confinement, et qui est toujours présente depuis le déconfinement. Les sports, même ceux qui sont individuels, ont prouvé qu'ils savaient jouer collectif à Saint-Laurent ».

La distribution se poursuit sous l'oeil bienveillant des bénévoles ayant participé à l'opération. En fin de journée, tous, à commencer par Jean-Marie Henry, avaient le sentiment du devoir accompli.

Il ne restait plus qu'à immortaliser l'instant. En respectant les règles barrières. Même pour la photo...