Bonjour Yoann. Quel regard portez-vous sur le sport laurentin depuis la fin de la Covid ?
Le sport laurentin est un tissu très important et essentiel de la vie laurentine. Tout d'abord, il est créateur de liens sociaux et de citoyens. Durant la Covid, les clubs ont été un petit peu en souffrance malgré l'aide conséquente de la mairie. Il est important d'indiquer que nous avons gardé les mêmes subventions depuis la Covid.
Néanmoins, nous avons pu apercevoir qu'il y a eu un gros regain de licenciés depuis la saison dernière. Il y a une belle dynamique sportive sur notre commune. Les clubs ont pu évoluer, maintenir leur statut et même pour certains progresser en nombre de licenciés. Il est à noter que depuis la Covid, on a eu pas mal de résultats !
J’ai en tête, avec bien sûr, le maintien de l'équipe de volley-ball féminine. On a eu l’équipe féminine U13 du Stade Laurentin Football qui a remporté le 1ᵉʳ Tournoi Jean-François Daniel organisé à Saint-Laurent. C’est une fierté !
Nous avons eu aussi des titres de champion de France en trampoline avec le club Kelotrampo et en pétanque avec la Mini-Boule. Ces titres sont assortis d’une accession à l’équivalent de la « Ligue 1 » dans leur discipline respective. Il y a aussi la GR qui a vu son équipe en division Nationale 2 montée en Nationale 1.
Et là dernièrement, une judokate du stade laurentin judo vient de remporter un grand tournoi européen en Italie ainsi qu’un lutteur vice-champion de France de lutte Greco romaine.
Cette année, la commission sportive est en train de mettre en place de nouvelles modalités d'attribution des subventions. Est-ce que vous pouvez nous donner davantage d'explications ?
Effectivement, nous avons travaillé avec M. le Maire, l'Adjoint aux sports Gilles Allari, la Commission des sports ainsi que le Service des sports pour accompagner et renouveler un petit peu les demandes de subventions municipales.
Nous essayons de mettre en place quelque chose qui soit en cohérence avec la politique sportive de la ville, et les orientations, notamment, impulsées par les organismes et le contrôle de l'État. Ces modalités d'attribution étaient déjà existantes. Néanmoins, nous essayons d'être davantage en adéquation avec la bonne utilisation des fonds publics attribués aux associations.
Et concrètement, comment cela va-t-il se décliner ?
Pour l'instant, nous sommes encore en train de travailler sur le programme. Nous avons sensibilisé les différentes associations. Les subventions seront attribuées pour un projet sportif global, qui pourra se décliner en une ou plusieurs actions.
Ce projet devra, entre autres, présenter un intérêt pour le territoire, chiffrer précisément les demandes qui vont être faites, et comporter des indicateurs permettant l'analyse précise de ce dernier afin de pouvoir garantir la bonne utilisation des fonds publics. C'est un sujet important, la bonne utilisation des fonds publics.
Concrètement, cela peut se décliner selon plusieurs modalités. On pourra parler d'une action de sport handicap, la féminisation du sport, la formation des éducateurs et bénévoles. Il existe une multitude d'exemples qui pourront être présentés aux associations.
Il faut bien comprendre que l'État a mis en place un travail d'harmonisation et de suivi permettant de justifier l'attribution des subventions à destination des associations. Nous, à Saint-Laurent, nous avons le souci de nous mettre dans les rangs par rapport à ce qui est demandé au niveau de l'État. Il est donc important pour les associations d'être en adéquation avec ce qui est demandé par le ministère de la Jeunesse et des Sports.
Changeons de sujet, pour aborder le thème des J.O.. Qu'en est-il de Saint-Laurent du Var, « Terre de jeux » ?
Saint-Laurent, comme tout le monde le sait, est une ville dynamique et sportive. Nous avons pratiquement 10 000 licenciés à la « Porte de France » ! Les J.O. vont avoir une part importante cette année dans la vie de la commune. Ça va être une belle fête nationale ! On sent déjà l'engouement médiatique qu'il y a tout autour. L'État a mis en place les 30 minutes quotidiennes pour bouger. Et Saint-Laurent va participer à son niveau à ce rendez-vous historique. La ville a notamment reçu le label « Terre de jeux » avec l'accueil d'une équipe nationale qui viendra établir son camp d'entraînement et effectuer toute sa préparation en vue de ces J.O.. Nous ne connaissons pas encore le sport, mais ce sera un sport de combat pour lequel le dojo Hervé Allari sera mobilisé.
Çe sera une belle fête, je vous le garantis ! À cela vont s’ajouter toutes les actions que l'on va pouvoir mener au niveau des écoles et avec le Service des sports.
Quels sont les prochains rendez-vous par rapport au sport laurentin ?
L'actualité sportive est toujours riche et dense sur Saint-Laurent-du-Var ! Nous allons chronologiquement attaquer le 17 mars avec une compétition de natation synchronisée. Ensuite, le 7 avril, il y a le Duathlon qui sera organisé au bord du Var. Le mois de mai sera un mois bien « rempli » en manifestations : le weekend des 11 et 12, nous aurons les tournois de l’école de rugby ; le 18, sera organisé le tournoi de basket de notre regretté Patrick Pellicano ; et le 19 mai, nous aurons le tournoi de football Jean-François Daniel.
Pour finir, on clôturera l'année scolaire et le début de l'été avec l’incontournable Aquathlon et avec l'ouverture de notre fameux Beach Sports Festival. Cette fois, il se déroulera avec des dates un peu avancées, du 25 juin au 14 juillet. C’est un beau programme qui nous attend pour les prochains à venir…