Publié le 29/08/19 par Antoine

Academy Budokaï : un festival d'arts martiaux

Mixte de différents arts martiaux, le jeune club de Budokaï laurentin peut s'enorgueillir d'excellents résultats

« Osu ». Le cri de ralliement résonne au diapason dans le gymnase de l’école Castillon. Un mot (prononcez « ouss ») intraductible mais répété à l’envi et qui dit avant tout le respect dû aux partenaires de combat. 

Sur le tatami rouge et bleu, l’Academy Budokai enchaîne les mouvements. Pieds, poings, genoux, projections, immobilisations au sol... Ici, on ne se refuse rien ! Avec un objectif affiché sur un des murs de la salle : « Suis la voie tracée du Samouraï ». « Le Budokaï est un mixte de différents arts martiaux. On ne s’enferme pas dans une pratique, on s’enrichit des apports de chacune, sans barrière, sans fils de fer barbelés », explique le prof, Edmond Rigaud. C’est lui qui a lancé la section il y a tout juste 5 ans. Un club jeune qui compte 120 adhérents âgés de 4 ans et demi à 55 ans. Et affiche déjà des résultats nationaux et internationaux à faire pâlir bien des écuries à champions ! 

Karaté Shindokaï, Karaté Jutsu, Sambo combat, Krav Maga, Kick boxing... « Chaque cours est axé sur la compétition en préparation ». Une diversité de pratiques qui se retrouve dans les tenues des adhérents. Veste rouge et pantalon blanc pour les uns, kimono noir pour d’autres...Une mixité que l’on retrouve aussi dans la présence d’un contingent féminin qui tient la dragée haute aux hommes. « Il y a un esprit familial, les parents inscrivent un enfant puis les frères et sœurs s’y mettent. Et, enfin, on a les mamans au cours de self-défense ». Chaque séance est articulée de la même manière : un échauffement, du renforcement musculaire, une partie technique (coups de pieds, de poings, travail au sol...) et enfin des sparrings (combats). 

Enchaînement « front kick - high kick », les jeunes pousses de l’Academy terminent leur cours dans un mélange d’application et de décontraction. Equipés de protège-dents et de protège-tibias, ils semblent ne pas craindre les assauts adverses. Une heure plus tard, leurs aînés ont pris place dans le cercle rouge du tatami laurentin. Pour un festival de jambes qui viennent claquer en rythme sur les parades de leurs partenaires d’exercice. Puis c’est au tour des deux espoirs du club, Lola Cordovilla (vice-championne du monde de MMA 2016 et championne de France en titre de Karaté Jutsu) et Nathan Clasiot (2e au championnat de France de Karaté Jutsu en 2019) de se livrer. Sans ménagement... mais avec respect : « Osu » !