Expliquez-nous pourquoi vous avez voulu organiser cette Porte Ouverte ?
Le but de la Porte Ouverte que nous avons organisée cette année était vraiment de faire connaître l’Aïkido, en premier lieu, aux femmes. C'est pourquoi, nous avons choisi de la proposer à l’occasion de la Journée de la Femme.
Nous nous sommes rendu compte que l’Aïkido est un art martial assez peu connu parce qu’il ne comporte pas de compétition et qu'il y a peu de femmes dans la fédération. Pourtant, nous croyons vraiment que l’Aïkido est particulièrement adapté aux femmes.
Il favorise la confiance en soi, sans recourir à la violence, et mise sur la souplesse.
L’Aïkido permet de travailler avec tout type de gabarit en face de nous. Pour nous, c’est véritablement un art martial qui répond aux besoins des femmes.
Comment s'est déroulée cette deuxième Porte Ouverte ? Est-ce que les gens ont répondu à l'appel ?
Comme pour la première, nous avons trois personnes qui ont essayé. À cette occasion, elles ont été accueillies chaleureusement par les élèves du club. Les retours de ces trois participants étaient positifs et ils semblaient satisfaits de l’expérience.
Au total, six personnes ont participé, dont une dame qui est revenue et qui envisage de continuer jusqu’à la fin de l’année.
Dans l’ensemble, c'est positif ! C’était la première fois que nous proposons une "Porte Ouverte". Pour être honnête, nous n’espérions pas nécessairement attirer une foule immense. Nous sommes quand même contents ! Nous envisageons de renouveler cette expérience l’année prochaine.
Qu'est-ce que vous souhaitiez que les participants retiennent de cette venue, de cette visite ?
L’objectif était de présenter un large éventail de ce que l’Aïkido peut offrir. Nous avons mis en avant le travail aux armes et à mains nues. De plus, nous souhaitions montrer que nous travaillons avec des groupes mixtes (hommes et femmes) et que nous accueillons des personnes de toutes tailles, gabarits et âges.
Il était important de montrer que nous travaillons en souplesse même si, de l’extérieur, cela peut sembler similaire à de la danse. Malgré cette apparence, l’Aïkido est un art martial efficace. Notre placement nous permet d'être en capacité de répondre à une attaque.
Pouvez-vous m’indiquer de quelle manière était articulée cette séance d’initiation ?
Nous avons organisé cette séance d’initiation comme un cours. Tout d’abord, nous avons commencé par un échauffement classique d’Aïkido, comprenant des mouvements de respiration, des exercices d’échauffement, cou, poignets, genoux... pour attaquer le cours en toute sécurité.
Ensuite, j’ai pris en charge la première partie du cours. Nous avons travaillé principalement à mains nues, en utilisant des attaques simples et des mouvements basiques pour mettre en confiance les débutants. Nous avons également abordé les techniques de chute, car elles sont essentielles pour se protéger pendant la pratique.
Après une courte pause pour se désaltérer et échanger, Jérémy a pris le relais pour la deuxième partie du cours. Il a axé son enseignement sur le bo ken, un bâton en bois. Son objectif était de montrer que le travail au bo ken est lié à nos placements et au relâchement des bras. En somme, il a cherché à établir un lien entre les deux approches, à la fois à mains nues et avec l’utilisation du bâton.
Votre impression ? Est-ce que vous êtes satisfaites de ces deux temps de Portes Ouvertes ?
Oui, nous sommes très contents ! Nos adhérents nous ont soutenus dans ce projet. Ils ont été nombreux à participer et à accueillir les personnes intéressées.
Malgré le fait que seulement six personnes aient assisté à la première séance, nous sommes vraiment contents. Cela nous a permis d’obtenir un peu de visibilité. Le bouche-à-oreille a un peu fonctionné. On espère que l'année prochaine, ça fonctionnera encore plus.