Comme souvent dans les arts martiaux, cela commence par un salut au kamiza, la place d’honneur, où figure la photographie du fondateur : Morihei Ueshiba, un vieil homme à barbiche, zen et droit, qu’on appelle grand professeur (O sensei). Puis on salue Arnaud Julliard, 4e dan et responsable technique du dojo, qui transmet à son tour et montre la voie (do). Sur le tapis, il est alors question de formes, de prises assez compliquées pour le non-initié, et toutes nommées en japonais. Elles s’enchaînent, comme des dialogues, entre deux aïkidokas. Car cet art martial n’a de sens et de pratique qu’à deux - partenaires, et non adversaires. Ce n’est pas un sport – il n’existe aucune compétition -, plutôt une affaire de relation, de communication. Alliant maîtrise du corps et engagement spirituel, la discipline japonaise a été fondée à Saint-Laurent-du-Var par Carlo Andolfi, responsable technique, décédé trois ans en arrière et « dirigée » par Laetitia Mimouni, présidente de la structure durant 21 ans.
La transmission et l’esprit de corps ont permis au club, désormais sous la houlette de Nicolas Lidurneau, de poursuivre sa voie et d’en faire l’un des plus importants avec 60 licenciés dont 20 enfants.
Publié le 27/08/19 par Antoine
L'aïkido ou la promesse de l'art
Le club laurentin est l'un des plus importants du département avec soixante licenciés qui s'initient à cet art martial alliant maîtrise du corps et engagement spitituel.