C’est « good » pour le « Bad » ! Les sportifs laurentins ont pu remonter au filet depuis plusieurs semaines déjà. Pas de souci de distanciation dans cette activité où les joueurs sont bien séparés les uns des autres.
Les retrouvailles au club ont pu s’organiser en mode express et les échanges reprendre sans crainte.
Mais les ponts n’avaient pas été, pour autant, coupés pendant la période de confinement entre le Stade Laurentin Badminton et ses adhérents.
« Eloignés des terrains, nos joueurs ont reçu régulièrement des exercices concoctés par l’entraineur du club », explique Salima Saadi, la présidente.
Et, depuis l’annonce du gouvernement de la phase 2 du déconfinement, tous ont pu « reprendre le volant ». Avec, malgré tout, une organisation bien précise à mettre en place afin de respecter les règles sanitaires. Ainsi, un agenda en ligne (sous forme de doodle) a été créé dans le but de limiter le nombre de personnes sur les terrains. Ce qui a nécessité un temps de calage. « Tout est rentré dans l’ordre petit à petit, c’était juste le temps de s’y faire » ajoute la présidente du club.
Quant aux conditions sanitaires, elles correspondent, dans l’ensemble, à celles en vigueur dans tout club sportif en cette rentrée post-Covid : gel hydroalcoolique à disposition, interdiction des parties en double, les adversaires ne se serrent plus la main à l’issue d’un match...
En parallèle, la trésorière et la présidente sont parvenues à maintenir à flot les finances du club, ce qui a permis de passer ce cap difficile tout en respectant les conventions qui lient l’association à ses entraineurs.
Côté compétitions, le badminton a subi le même sort que la plupart des autres disciplines avec des annulations en chaîne. Notamment les championnats de France pour lesquels un de ses joueurs, Ayoub Saadi, était parvenu à se qualifier. La déception de cette annulation digérée, pas de doute : il remettra un coup de volant la saison prochaine pour renouveler l’exploit. Et aller au bout de ses ambitions.