Et pourtant, les licenciés du Stade Laurentin Shidokan ont, depuis près d'un mois, posé leurs valises ou plutôt amené leur kimono et leur ceinture, sur le « tatami en synthétique » qu'offre cette infrastructure sportive installée non loin de l'Hôtel de Ville.
Un endroit que l'entraîneur José Galuccio considère comme « plus pratique » quand on sait que, depuis le deuxième confinement, ce dernier proposait déjà des cours en extérieur en pleine la nature.
Le karaté fait donc partie des nombreuses disciplines sportives pour lesquelles le Service des Sports a proposé une partie du pré réservé normalement aux joueurs du Stade Laurentin Football.
Et ce sont près d'une trentaine voire une quarantaine de karatekas de tous âges qui désormais s'entraînent au côté des gymnastes, des danseuses, des footballeurs, des coureurs et autres sportifs les mercredis et les samedis après-midi.
Il est à noter que ce sont les plus jeunes qui ont le plus répondu à l'appel ! . « C’est un peu plus compliqué pour les adultes avec toutes ces contraintes liées à la crise sanitaire » souffle un brin résigné José.
C'est donc un tiers des adhérents de ce club familial qui profite d'un des deux cours - un à destination des plus jeunes et un autre consacré aux adultes - d'environ 1h30/2h, organisés dorénavant sur leur nouvelle aire d'entraînement garantissant ainsi une continuité dans l’apprentissage et la progression de chaque participant.
Un chiffre qui est en constante progression, ce qui ne manque pas de faire sourire et de ravir notre entraîneur.
Bien que la saison soit propice aux activités de plein air, les entrainements organisés dehors représentent, malgré tout, un réel défi pour José.
« C'est carrément différent, la concentration y est plus difficle » souligne-t-il ajoutant dans la foulée qu'il s'emploie tout de même « à garder le même rituel » que pour les séances en intérieur.
Souhaitons que l'amélioration de la situation sanitaire, remarquée depuis quelques jours dans notre département, s'accompagnera pour eux d'un prochain retour au bercail, c'est-à-dire dans leur dojo du Gymnase Joseph Pagnol.