En effet, malgré un contexte bien singulier et un protocole sanitaire de plus en plus drastique, l’Ecole de Tir de la « Porte de France » accueille toutes les semaines les apprentis pistoliers et carabiniers.
Pour ce faire, une adaptation aux règles relatives à l’accueil du jeune public fut nécessaire et s’est matérialisée par des ajustements notables.
Exit donc pour ces tireurs en « culotte courte » le pas de « Tir des 10 mètres » considéré comme un espace intérieur et bienvenue à celui des « 25 mètres » qualifié par la réglementation d’espace extérieur qui offre également toutes les garanties nécessaires pour observer une distanciation physique. Un changement de lieu et de distance d'entrainement qui n'a aucunement fait sourciller ces jeunes pousses motivées par ce nouveau challenge. Et bien au contraire quand on voit les "cartons" réussis par ces derniers !
A ce changement de secteur s'ajoutent également d'autres modifications comme la fermeture d'un poste de tir sur deux et la mise en place d'une nouvelle organisation afin de limiter le brassage entre les élèves de cette école basée route des Iscles.
Ainsi, les groupes n’accueillent désormais plus que sept apprentis à la fois ce qui a amené l’équipe enseignante à augmenter le nombre de sessions passant de trois à quatre par mercredi - une le matin et trois dans l'après-midi - tout en réduisant leur durée effective, la faisant passer de ce fait de 2 heures à 1h30.
Des « mises à jours sanitaires » certes « forcées » car obligatoires mais n’ayant pas pour autant saper ni l’enthousiasme et l'implication de la trentaine d’enfants de 7 à 14 ans fréquentant cette association, ni modifier l’enseignement dispensé par l’équipe d’éducateurs composée de Christian Cassini accompagné de deux initiateurs Éloïse et Didier et de trois animateurs Nicolas, Éric et Philippe.
Un bel exemple d’adaptation et de résilience intergénérationnelle !