Depuis plus de 32 ans, les 50 adhérents du club mettent le contact. Vous les avez peut-être rencontré lors du week-end Téléthon avec leurs drifts à couper le souffle, et non le moteur. Le sport automobile est loin d’être en panne. Alain Bonueci, membre depuis quelques années précise que la Team rallye reste dans les hauts régimes : « On essaye d’être présents sur tous les rallyes de la région. Entre course départementale et régionale, on n’arrête pas ».
Sur les cinquante membres, dix officient en tant que pilotes. Les courbes se dessinent au dernier moment, il faut donc les prévoir. La veille des courses, ces derniers partent en reconnaissance afin de connaître chaque caractéristique des routes. Tous bénévoles, le reste des adhérents participent au sein de l’assistance des équipes. À l’aide d’un camion, ils apportent un nécessaire coup de main pour les réparations. La mécanique est bien huilée. Sur chaque course, il faut environ 10 assistants. Et leur rôle est primordial. DS3 racing, DS3 R3, BMW 135i, ou bien Clio F2000, les bolides sont préparés à prendre l’épingle en évitant de se retrouver dans le décor.
D’ailleurs, le décor est planté : Saint-André-de-la-Roche, Falicon, Saint-Cézaire , Belvédère ou encore Sospel... Les courses se disputent à travers toute la région. Voir plus loin, comme le dernier rallye qui s’est déroulé en Corse avec le vice-président Jean-Marc Polonio aux commandes.
D’autres adhérents possèdent le statut de commissaire : « Ils signalent s’il y a un souci sur le parcours. Si une voiture gêne, on demande à ralentir avec le drapeau jaune. Le directeur de course est mis au courant avec un signal radio. Mais ils sont également là pour secourir s’il y a des blessés ». Les voitures défient les ravins, et prennent de la vitesse pour battre le chrono. Le compteur grimpe, puis redescend drastiquement avant un nouveau virage serré.
Les membres du Team rallye sont hybrides. ils participent aussi aux « Montées historiques ». Les moteurs des voitures anciennes vrombissent. Ces passionnés embarquent dans leurs voitures de collection. La Fiat 128 Abarth s’élancent alors dans ces courses où le chrono n’est pas enclenché. Le plaisir de conduire ces voitures est la seule récompense. Le club change de direction, mais garde en tête sa destination : « c’est à la bonne franquette, tout en utilisant des voitures fonctionnelles ! »