« Ce poste est une aubaine pour moi. » Geoffrey Ben Mergui, 35 ans, d'une voix claire et enjouée, ne peut cacher son enthousiasme de retrouver un banc sur le secteur féminin senior, qui plus est dans un championnat ne possèdant que très peu de secrets pour lui. Même si sa dernière expérience remonte à quatre ans en arrière avec le Cavigal Nice, il a cumulé trois clubs et six ans sur des bancs en tant que coach n°1 ou adjoint en Prénationale.
« Pour des raisons familiales, j'ai dû faire une parenthèse de quelques années avec les seniors. J'ai aussi un emploi à côté qui me prend beaucoup de temps mais pour conserver un pied dans ma passion, j'ai coaché deux saisons les minimes et les cadettes dans mon club de cœur : l'Eveil de Nice », explique t-il. « Deux très belles années. Mais lorsqu'on m'a proposé ce poste, si j'ai pris quelques instants de réflexion, car rien ne s'improvise, je n'ai pas tardé à répondre positivement. » Une suite logique. Il y a un an, déjà, le poste d'entraîneur des U18 PACA lui avait été proposé mais il n'avait pu accepter.
Cette fois, le projet alléchant mis sur pied par la Présidente, Maya Cachemire, l'a grandement incité à basculer définitivement. « Lorsque l'ancien coach a pris la tête de l'équipe, l'objectif était de monter en Nationale 3 d'ici trois saisons. Deux ans plus tard, j'arrive sur le banc... ». Ambitieux, les propos de Geoffrey Ben Mergui : « J'ai un discours de compétiteur. Si on peut terminer premier, on le fera. J'aime la gagne. Mais je ne dicterai pas d'objectif précis aux filles. On prendra match après match. Mon groupe est jeune, dynamique et à fort potentiel. Tout ce que j'apprécie. Mais j'ai conscience que lorsqu'un nouveau coach arrive, tout ne peut pas fonctionner merveilleusement bien du premier coup. Donc, on essayera de terminer le plus haut possible et nous verrons. Ce que je peux dire, c'est que j'aime le discours de l'équipe dirigeante et on me donne les moyens d'y arriver. »
Cette fois, le projet alléchant mis sur pied par la Présidente, Maya Cachemire, l'a grandement incité à basculer définitivement. « Lorsque l'ancien coach a pris la tête de l'équipe, l'objectif était de monter en Nationale 3 d'ici trois saisons. Deux ans plus tard, j'arrive sur le banc... ». Ambitieux, les propos de Geoffrey Ben Mergui : « J'ai un discours de compétiteur. Si on peut terminer premier, on le fera. J'aime la gagne. Mais je ne dicterai pas d'objectif précis aux filles. On prendra match après match. Mon groupe est jeune, dynamique et à fort potentiel. Tout ce que j'apprécie. Mais j'ai conscience que lorsqu'un nouveau coach arrive, tout ne peut pas fonctionner merveilleusement bien du premier coup. Donc, on essayera de terminer le plus haut possible et nous verrons. Ce que je peux dire, c'est que j'aime le discours de l'équipe dirigeante et on me donne les moyens d'y arriver. »
« J'ai appelé les filles une à une »
Une grande incertitude plane toujours sur la future composition du championnat à venir. Alors que la FFBB a pris le parti de décréter une saison blanche sans montée ni descente sportive, Golfe-Juan, leader au moment de l'arrêt du championnat, est dans l'attente d'un repêchage qui n'est pas utopique. Il est évident que la présence ou non de l'équipe de Carlo Vullin peut modifier beaucoup de choses.
Une grande incertitude plane toujours sur la future composition du championnat à venir. Alors que la FFBB a pris le parti de décréter une saison blanche sans montée ni descente sportive, Golfe-Juan, leader au moment de l'arrêt du championnat, est dans l'attente d'un repêchage qui n'est pas utopique. Il est évident que la présence ou non de l'équipe de Carlo Vullin peut modifier beaucoup de choses.
Mais fort d'une expérience riche avec le CTBB Nice il y a cinq ans, dans ce même championnat, Geoffrey Ben Mergui ne veut tirer aucune conclusion. « Bien entendu, sur le papier, ce groupe doit normalement nous être supérieur. Et donc ? Je vais partir du principe qu'au mieux on sera deuxième ? Non ! J'ai l'expérience d'une montée sportive en Nationale 3 (Financièrement le CTBB Nice n'a pu assumer cette promotion : ndlr) où j'ai repris une équipe qui avait terminé sixième et sans modification au sein du groupe. On s'est qualifié pour les play-offs et malgré cinq blessures, on est monté ! Je sais que, notamment chez les filles, tout est possible. On ne peut prétendre à rien de définitif d'une saison à une autre. C'est avec de la rigueur, de l'engagement et de la détermination qu'on soulèvera des montagnes. »
Le coach sait le défi qui l'attend. Cinquième du championnat au moment de l'arrêt de la saison, le SLB n'a gagné aucun match face aux quatre équipes de tête. Il faudra franchir un réel cap. Pour y parvenir, le coach a pris le soin de poser une première pierre. « J'ai appelé les filles une à une. J'ai été très clair. Avec la rude période que nous vivons, elles n'auront pas d'autre choix, pour effectuer une belle saison, de mettre toutes les chances de leur côté, de reprendre une préparation physique intensive dès le 1er juillet pour être déjà prêtes en août lors de la reprise collective. Durant la première séance, au premier coup d’œil lors des premiers tests, je verrai celles qui n'auront pas respecté le pacte. » Le coach n'ira pas par quatre chemins : celles qui arriveront hors de forme seront écartées du groupe et devront refaire leurs preuves pour y retrouver une place. « Il ne faut pas tout gâcher. Le groupe a une belle marge de progression devant lui, nous pouvons faire de grandes choses, mais pour y parvenir, il faudra bien se préparer. »
Le coach sait le défi qui l'attend. Cinquième du championnat au moment de l'arrêt de la saison, le SLB n'a gagné aucun match face aux quatre équipes de tête. Il faudra franchir un réel cap. Pour y parvenir, le coach a pris le soin de poser une première pierre. « J'ai appelé les filles une à une. J'ai été très clair. Avec la rude période que nous vivons, elles n'auront pas d'autre choix, pour effectuer une belle saison, de mettre toutes les chances de leur côté, de reprendre une préparation physique intensive dès le 1er juillet pour être déjà prêtes en août lors de la reprise collective. Durant la première séance, au premier coup d’œil lors des premiers tests, je verrai celles qui n'auront pas respecté le pacte. » Le coach n'ira pas par quatre chemins : celles qui arriveront hors de forme seront écartées du groupe et devront refaire leurs preuves pour y retrouver une place. « Il ne faut pas tout gâcher. Le groupe a une belle marge de progression devant lui, nous pouvons faire de grandes choses, mais pour y parvenir, il faudra bien se préparer. »
Ambitieux, Geoffrey Ben Mergui, on vous l'a dit !