(Crédit Photo : Stade Laurentin Basket)
Bonjour coach, pas trop déçu ?
Oui, sur le coup très déçu ! Très déçu de l'ensemble du week-end en fin de compte ! Nous nous y attendions tout de même… Nous savions que nous montions qu’à huit. Nous savions que notre adversaire devait nous battre pour éviter la descente. Ils nous ont attendus ! C’était un peu le traquenard ! La salle pleine, grosse ambiance, beaucoup de réussite de leur part… Et nous, nous avons fait un déplacement pourri ! Nous avons pris des bouchons tout le long… Nous n’avons même pas pu nous arrêter pour prendre une collation ! Nous sommes donc arrivés et tout de suite, il fallait jouer. Et en fin de compte, nous ne sommes jamais rentrés dans le match ! Nous avions des adversaires qui avaient très, très faim. Nous, nous étions un peu moins affamés et nous n’étions surtout pas en réussite. Nous n’avons pas mis un panier ! Même les paniers faciles ! Nous rations tout !
Les vaudais avaient mis en places quelque chose de particulier ou c’était vraiment une question de manque de réussite ?
Non, c’était une question d’agressivité ! Ils ont mis énormément d’agressivité ! Cela leur a réussi… Un arbitrage, on va dire « lyonnais »… et puis voilà ! Nous sommes remontés, nous sommes même passés devant ! Nous aurions pu gagner ! Mais nous avons très, très mal joué, mais nous aurions pu gagner ! Mais bon dans les dernières minutes… Je crois que nous étions à égalité à deux ou trois minutes de la fin. Et nous le perdons dans les deux, trois dernières minutes avec des coups de sifflet malheureux et des maladresses de notre part.
Ce n’est pas si grave parce qu’en fin de compte Grenoble a perdu aussi ! Du coup, nous restons deuxièmes et nous sommes contents de rester deuxièmes !
Vous êtes quand même content de rester « deuxième » ? Nous pensions que c’était anecdotique, que c'était pour les joueurs ?
En fin de compte, oui ! Quand ils ont vu que Grenoble avait perdu, ils ont été soulagés ! Ils avaient « les boules » d’avoir raté ce match-là… En fin de compte, nous avions trop de signaux orange pour pouvoir dire que ça allait passer !
Nous n’avions vraiment aucun signal au « vert » ! Ils n’y avaient pas de signaux rouges, mais des verts, il n’y en avait pas non plus ! Eh bien voilà, nous sommes passés à la « trappe » comme Grenoble !
Et qu’est-ce que cela veut dire des « signaux orange » ?
Les signaux orange… c’est de partir avec deux ou trois joueurs de son équipe en moins ! C'est d'avoir un déplacement pourri dans le sens où nous nous sommes tapés des bouchons à n’en plus finir. Nous n’avons même pas pu nous arrêter pour collationner ! Du coup, nous arrivons fatigués au lieu d'arriver en forme ! Ce n’est pas de bonnes conditions !
Et ensuite, j’ai senti toute la semaine dans l'inconscient des joueurs que nous allions chez l'avant-dernier. Nous sommes deuxièmes et nous allons chez l'avant-dernier… Même, si c'est dans l'inconscient, même s’ils le disent « non, on va prendre le match au sérieux ». Nous savons bien que dans l'inconscient, ce n’est pas toujours ce qui se passe ! Nous ne maîtrisons pas tout le temps… Et en face, c'étaient des « morts de faim », ils avaient raison !
Nous savons très bien qu’en fin de championnat, les équipes n’ayant plus rien à jouer quand elles vont chez les équipes jouant leur vie que c'est hyper dur ! Grenoble en a fait les frais à Bandol ! Maintenant, il faut être capable de se relever ! C’est un avertissement sans frais pour mes gamins…
Un motif de satisfaction, quand même ?
Non !
Le prochain match est programmé le 29 avril. Est-ce que vous avez prévu quelque chose de particulier afin de remobiliser vos troupes pour bien appréhender la dernière ligne droite du championnat ?
Quelque chose de particulier, non pour l'instant ! Parce que d'abord, nous connaissons parfaitement l'adversaire. Je connais parfaitement l'adversaire ! Nous savons exactement comment il joue. Nous avons réussi à les faire déjouer chez eux au match aller ! Maintenant, nous savons que le contexte est différent puisqu'ils sont obligés de gagner.
Ils vont donc automatiquement arriver comme des guerriers… Il va falloir que nous soyons prêts mentalement en fin de compte ! Physiquement et tactiquement, nous savons ce que nous avons à faire. C'est mentalement, qu'il va falloir être au niveau parce que, eux en face, ils seront là-haut ! Il faut donc que nous soyons au même niveau qu’eux, voire plus haut ! Et réparer la bêtise…
Et cela vous a étonné qu’ils arrivent à battre Grenoble chez eux ?
Non, non ! Non ça ne m'étonne pas ! Nous sommes toujours dans le même schéma ! Grenoble, comme nous, n’a plus rien à jouer. Donc, nous arrivons beaucoup plus détendus et vous arrivez chez des guerriers « morts de faim » ! Automatiquement au bout d'un moment, vous lâchez prise quand vous vous faites agresser tous les côtés ! Vous vous dites « oulala, je ne vais/veux pas me blesser ». Inconsciemment et même si les gars vous disent « non mais j'y étais » quelque part « non, tu n’y étais pas parce que tu n’étais pas le même »…
Est-ce que votre équipe sera au complet pour le prochain match ?
Si, je n’ai pas de blessure… J’aurai toute mon équipe !
Les résultats de la 23e journée :
Le classement après la 23e journée :