Publié le 11/05/21 par Martial Hespel

Compteurs à zéro pour la N3 du Stade Laurentin Basket-Ball

Au terme d'une année marquée par la Covid-19, Alan Semeria doit reconstruire son effectif après les départs de trois de ses éléments.
Il y a un an, la Nationale 3 du Stade Laurentin Basket, bonne dernière de son championnat, était sauvée par une décision franche de la FFBB à la suite de l'arrivée dans nos vies de la Covid 19 : une annulation pure et simple des montées et des descentes au terme de la saison 2019-2020. Confirmé dans ces fonctions, Alan Semeria a, à la fois, allié la continuité avec un groupe qui n'a connu que peu de mouvements vers l'extérieur, mais en revanche trois arrivées plus qu'intéressantes. Douze mois plus tard et seulement trois matchs disputés en septembre et octobre, le recrutement repart de zéro puisque Mansour Tall, Kévin Eonga et Joseph Galas quittent tous le club. 
 
Mansour Tall a mis, au fil des semaines, la priorité sur sa vie professionnelle et est aujourd'hui conseiller financier à Genève. "C'est avec regret que j'arrête car j'ai passé quelques semaines excellentes. Je ne voulais pas arrêter, mais je comprends le club. Je ne serai pas sur place la semaine et payer des allers / retours en avion avec d'éventuels retard n'a rien de confortable pour un coach." Les regrets restent malgré tout bien présents. "On avait une bonne équipe. De vrais collègues, une bonne ambiance. Sur le terrain, on aurait pu terminer sur le podium, voir mieux, j'en suis persuadé. C'est un club familial et j'ai vraiment bien aimé jouer ici. Mais trois matchs seulement, c'est très frustrant. En plus, entre les blessés et les malades, nous n'avons pas pu disputer un seul match au complet. Mais ce fut le lot de tout le monde…"
 
De son côté, Kévin Eonga ne poursuit pas l'aventure pour des raisons personnelles. Ce fût, pour lui, compliqué sur certains aspects personnels, conséquence, il a préféré se rapprocher de sa région lyonnaise. "C'était un plaisir d'avoir vécu avec ce groupe génial. Mais il y a de la déception de ne pas avoir pu jouer plus de matchs parce qu'on avait un bonne équipe qui aurait pu réaliser une grosse saison. C'est une année difficile à oublier pour tout le monde mais je ne retiens que du positif et je souhaite aux garçons le meilleur pour la suite."
 
Enfin, la quarantaine approchant, Joseph Galas, après notamment de nombreuses années en Nationale 2, s'était lancé en dernier défi en cinquième division. Une blessure et la longue coupure passant par là, le voici qui débutera un nouveau chapitre de sa vie en septembre prochain sur le banc de Grasse, en sixième division. "Je ne remercierais jamais assez Maya (Cachemire, Présidente ; ndlr) qui est aussi une amie de longue date et Alan (Séméria ; ndlr) son coach pour la confiance qu'ils m ont accordé et enfin la team pour son accueil chaleureux. Un ultime derby gagné face à Cagnes-sur-Mer à huis clos aura été mon dernier match en tant que joueur. Mais la joie sur le visage de mes coéquipiers et du staff sera l'un des beaux souvenirs que je garderais et non la fameuse mangue légendaire : mes coéquipiers comprendront (rires). Je n'ai pas pu rencontrer tous les bénévoles et supporters mais je leur souhaite de continuer à soutenir avec autant de ferveur leur équipe quand cela sera possible."