Publié le 23/09/19 par Geoffrey Desvaux

Décrocher une étoile avant la Coupe du Monde

Le Stade Laurentin Rugby entre dans la cour des grands, L’école de rugby obtient sa première étoile. Cette dernière signifie une reconnaissance par la Fédération française de rugby. Ce nouveau rayonnement éclaire cette nouvelle saison

Le coq de la FFR chante le début d’une nouvelle aire pour le club de Saint-Laurent-du-Var. Dans son bureau, Aymen Gloulou, responsable du club, déballe les derniers équipements reçus : « L’école est labellisée, la Fédération française de rugby nous offre des équipements pendant 5 ans ». Plots, chronos, mannequins, compresseur ou encore chasubles, le club reprend de l’éclat avec cette première étoile. Au total, une association peut en posséder trois. Pour les obtenir, beaucoup de critères entrent en jeu, il faut par exemple devenir un club formateur.

 

Malgré son avantage, le club est dans le doute : le tournoi Aureliano Castillo est hypothéqué, l’état du synthétique lui coupe l’herbe sous le pied. Mais, déjà au rebond, une autre étoile pourrait lui apporter de la lumière en cette nouvelle saison : la Coupe du monde de Rugby au Japon. Aymen Gloulou confirme que ces événements sportifs médiatisés apportent une grande visibilité pour la discipline : « En 2015, la compétition avait poussé les jeunes à pratiquer le rugby ». Mais, comme le dit Aymen, surtout si le XV de France gagne. Comme le club. Qui comptabilise près de 300 licenciés. Toutes les équipes sont prêtes à marquer les esprits.

 

Des objectifs toujours plus hauts

 

Viser la lune permet de se surpasser. Le projet de monter en Fédérale avec l’équipe Seniors n’a pas été une réussite, mais il ne tombe pas à l’eau. L’année dernière, l’équipe fanion s’est maintenue en division d’honneur avec une cinquième place. Le Stade Laurentin Rugby a subi une avarie ces derniers mois, une importante fuite de joueurs en direction de Monaco a fait tanguer le club. Heureusement, cette saison, de nouveaux joueurs rejoignent les bancs du SLR. L’objectif est de finir dans les quatre premiers afin de s’assurer un maintien et d’accéder aux phases finales. L’équipe féminine est également ambitieuse. Une nouvelle entente avec Antibes forme un groupe. L’entraîneur souhaite améliorer l’équipe, l’essai est immanquable.

 

Chez les jeunes, un coup de sifflet retentit : les règles du jeu changent. Depuis l’année dernière, la FFR s’en est mêlée avant même l’insertion du ballon. Au niveau national, voire mondial, la sécurité est mise en avant. Les entraîneurs suivent plusieurs formations afin d’étudier la théorie et la pratique de ces nouveaux enjeux. Par exemple, les moins de 8 ans s’entraînent les six premiers mois sans contact avec le flag rugby (le but est de subtiliser des rubans situés à la ceinture des adversaires). À partir de février, les M8 s’affronteront en 5 contre 5, au lieu de 8 précédemment. Aymen Gloulou perçoit une nouvelle vision du jeu : « Cela permet de comprendre l’importance des espaces, et d’intégrer le principe d’évitement, un fondement du rugby ». Chez les moins de 16, l’équipe Cadets grandit grâce à l’entente avec Nice. Dans tous ce raffut, le Stade Laurentin Rugby n’esquive pas ses valeurs fondamentales pour cette nouvelle saison : le sport, le fair-play et la bonne ambiance font briller ce club.