On peut dire que Thierry Jager, le nouveau président de la section, est un pionnier. Arrivé sur la planète bleu et blanc, il s’est rapidement aperçu, en 2014, qu’elle ne tournait pas aussi rond qu’un ballon de football…
Des anciens sur le départ, des dettes, et toutes les équipes reléguées au plus bas niveau du district : il fallait repartir de zéro, tout était à reconstruire. Petit à petit, l’oiseau laurentin a refait son nid !
« Aujourd’hui, nous comptons 450 licenciés, nos formations évoluent des U6 jusqu’aux super vétérans, notre équipe fanion, qui évolue en D2, a loupé de peu l’accession. La réserve, elle, monte en D3. Quant aux féminines, elles ont remporté la Coupe Côte d’Azur et terminé troisièmes de leur championnat ».
L’un des plus beaux résultats des Laurentins résident certainement dans la formation des jeunes : « Notre priorité, c’est former les tout petits, c’est la base, les racines des générations futures qui composeront notre équipe fanion ». En cinq ans, les progrès sont considérables. Malgré des handicaps, malgré la concurrence, le Stade Laurentin croit à nouveau à sa bonne étoile. Une étoile qui n’est plus filante, qui reste dans ce club familial et convivial qui a su former, faire progresser.
La preuve la plus éclatante, c’est cette équipe des U19 qui va retrouver les terrains azuréens après deux années de disette. Forcée. « C’est une catégorie d’âge pas évidente, peu disciplinée. Cette indiscipline a coûté cher au club en termes d’amendes et d’image de marque. Nous allons la confier à un éducateur, Laurent Marchal, donner une chance à ces jeunes. L’objectif ne sera pas que sportif. Il faudra retrouver une certaine réputation ! »
Autre nouveauté, les U14 seront également sur la ligne de départ de la prochaine saison, comme les U15, U17, U19 et les deux équipes seniors. Sans oublier les équipes de foot à 7 inscrites en FSGT.
Tous auront ces missions : réussir une belle année sportive, faire sortir définitivement le club de la surface de réparation – morale – dans lequel il se trouve depuis 5 ans et, enfin, jouer la prolongation du bonheur…