Il aura rempli sa mission. Cédric Beillevaire, qui a pris la suite de Geoffrey Ben Mergui en décembre à la tête de la Pré-Nationale Féminine, alors contraint à jouer les play-downs pour se maintenir, est parvenu à terminer deuxième de sa Poule Basse : objectif atteint. "En fonction des différentes relégations de N2F et N3F, dans le pire des cas, six équipes auraient pu être reléguées au niveau inférieur. C'est-à -dire les trois derniers des deux groupes de play-downs. Mon calcul était simple pour être serein : terminer premier ou deuxième", explique le technicien.
Sur le papier, avec un groupe de joueuses Laurentines très hétérogène sur de nombreux domaines, rien n'était écrit. "Il faut dire aussi que nous étions la seule équipe première de cette deuxième phase. Toutes les équipes, le Smuc, Monaco, Venelles et Martigues étaient des réserves. C'était difficile car à ce niveau là, la moindre descente d'une fille du dessus peut faire une grosse différence. Il y a une marche énorme entre le niveau N3 et PN chez les filles, alors que chez les garçons, c'est plus dilué. Là, on s'est en est sorti, avec cinq victoires pour trois défaites et je peux dire que techniquement, tactiquement et athlétiquement, ce fût très formateur."
Pour l'entraîneur, une page se tourne. Après neuf saisons passées au SLB, il reprend la route de son club de toujours : Grasse. Il aura en charge les U17 garçons Ligue PACA. "Je souhaite à Saint-Laurent de pouvoir repartir avec sa PNF sur des bases plus saines pour la saison prochaine. Ce fût une saison difficile avec un changement de coach en milieu de saison, des blessées, un groupe de filles où il était difficile de travailler qualitativement car, par exemple, aux entraînements, je n'avais jamais plus de six ou sept joueuses en même temps à la salle. Nous travaillons à trouver un nouvel entraîneur et que le club puisse repartir sur un projet solide."