Mais tout d’abord, rappelons ce qu’est le « Shochu Geiko » du Stade Laurentin Judo. 

Héritier d’une tradition japonaise initiée par Jigoro Kano en 1897, ce stage est bien plus qu’un simple entraînement ! C’est un rituel ! 

Ainsi, depuis 1977 – à l’exception de la période Covid-19 – les judokas se retrouvent fin juin/début juillet pour une semaine de combats intensifs, avec pas moins de dix randoris de cinq minutes à effectuer par soir. Et ceci dans une chaleur qui forge les corps et les esprits ! 

José Allari – figure tutélaire du club – en a fait un pilier de la culture locale du judo. Le Shochu Geiko, c’est l’effort partagé, la sueur fraternelle et au bout du chemin, un diplôme, une médaille, et surtout, une mémoire collective gravée sur les tatamis du dojo.

Pour ce cru 2025, ce sont plus d'une dizaine de judokas transalpins venus des clubs Judo Simonazzi et Yoshinryu – tous deux installés à Bordighera – qui se sont succédé pour traverser le Var afin de se frotter à cette épreuve emblématique signée le Stade Laurentin Judo. Une venue qui est à mettre au crédit d’Anthony Lobbretch, qui à cette occasion a joué le rôle d’intermédiaire avec les athlètes de la « ville des palmiers ».

Il est à noter qu’au sein de cette délégation figurait Daniele, un des adversaires de jeunesse de Manu ! Preuve est encore faite que le sport est également une affaire d’amitié…