Un exploit majuscule, forgé dans la rigueur, le panache et une solidarité sans faille face au finaliste 2025 et vainqueur en 2024. Et ceci, dès le premier tour de zone de la Coupe de France.
Face à une armada varoise composée de champions du monde (Rocher, Robineau, Capello) et de talents confirmés, les Laurentins ont répondu avec leurs armes : le cœur, la stratégie, et une science du terrain.
« On avait sélectionné les terrains les plus difficiles de la place, parce que pour battre ce genre de joueurs, il faut les sortir de leur confort », explique Michel Cipriani. Claudine Pieggi, pilier du collectif mixte, a relevé le défi avec brio, s’imposant en doublette et en triplette malgré un tête-à-tête perdu.

Le tournant ? Une doublette mixte mal engagée, menée 12 à 2, renversée par un Luis Alexio en état de grâce. « Il a sorti quatre fois le bouchon à 10 mètres dans des conditions très difficiles. C’était stratosphérique », souffle le président du club. Ce sursaut a permis à la Mini Boule de basculer vers les triplettes avec un avantage décisif.
Dans la foulée, la triplette mixte est pliée 13 à 5. Et surtout, en tête-à-tête, Joseph Dubois, dit Niki, fait tomber Dylan Rocher, le multiple champion de France, sur le fil (13 à 12). « C’était du très grand spectacle », confie le président, encore ému.
Il est à noter que Fréjus est arrivé avec 2h30 de retard, en raison d’une journée noire sur les transports. La Mini Boule aurait pu réclamer le forfait. Elle a préféré jouer. « Je ne voulais pas ce genre de situation. On a gagné sur le terrain, et c’est très bien ainsi », affirme le dirigeant.
Le prochain tirage aura lieu début octobre. En attendant, la Porte de France accueillera la CNC les 4 et 5 octobre. Mais déjà, une chose est sûre : la Mini Boule Laurentine a marqué les esprits ! Et rappelé que pour la Coupe de France, rien n’est écrit d’avance….
En résumé